mercredi 15 avril 2009

La Paz

C'est après une nuit finalement pas si éprouvante de bus (même si tout ça n'a rien à voir avec les bus argentins, ne nous y trompons pas) que, dans le brouillard, nous sommes arrivés à La Paz.
La Paz, capitale bolivienne ; ville latinoaméricaine par excellence, une des uniques villes du monde où la population pauvre vit en haut (eh oui, l'altitude ne plaît pas aux riches...), sur l'Alto, et donc, le reste plus vers le bas. Une ville en hauteur, donc. Mais surtout, l'impression que j'en ai gardé, c'est celle d'un immense marché à ciel ouvert ; partout, des étals de fruits, légumes, tissus, artisanat, vêtements, etc. Lorsque nous avons cherché un supermarché pour acheter des provisions, nous nous sommes rendus compte qu'il... n'y en avait pas : il fallait aller au... marché central.
La Paz est donc, disons-le franchement, un joyeux bordel, et n'a franchement rien à voir avec Buenos Aires. Seule la place où se trouve le palais présidentiel et le Parlement, et les alentours immédiats, a un semblant de charme ; c'est sur cette place que nous avons pu assister à la fermeture de la campagne politique pour le référendum (et voir Evo Morales !). Impression bizarre, d'amalgame (on ne savait plus très bien si on célébrait la fin de la campagne ou le bilan de Morales), de populisme, de jeux donnés au peuple (groupes de musique, notamment avec quelques jeunes filles fort dénudées). Pourtant, des visages plein d'espoir, de gens pour qui Morales représente une nouveauté fondamentale, un changement profond... affaire à suivre.

Les Boliviens n'ont pas digéré que les Chiliens leur volent leur accès à la mer... alors, ils en ont fait un musée, avec une petite salle avec la faune et la flore maritime..

La Paz, les hauteurs

Le Parlement

Un bout de marché..

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