Fiaca

C'est à peine le surlendemain de mon arrivée à Buenos Aires que mon premier visiteur de l'année est arrivée, mon très cher et très adorable père, dans un état d'épuisement qui ne m'a fait regretter ni la vie parisienne ni mes trois mois de vacances.

Devant cette situation, il fallait agir, et nous sommes donc partis un week-end à l'assaut de la pampa, dans une estancia près de Chascomus.

Il y a désormais de plus en plus d'estancias ouvertes au public dans la province de Buenos Aires, et j'avoue que j'avais choisi celle-là au hasard, plus ou moins parce que les plus connues étaient complètes... et tant mieux, car elle était extrêmement agréable !

Ce week-end a donc été principalement consacré à la paresse (fiaca) : manger (vive l'asado), dormir, profiter de la piscine dans la chaleur de l'été argentin, et monter à cheval au milieu des vaches. Et puis aussi de discuter un peu avec les proprios, et d'entrer un peu dans le monde du campo (les agriculteurs) argentins, si importants dans un pays qui vit avant tout de son agriculture... D'ailleurs, si la crise économique est ici peu ressentie (de toute façon, le pays est tout le temps au bord de la crise, alors bon, les gens ont appris à faire avec), celle entre le campo et le gouvernement, qui était à son paroxysme quand je suis arrivée et n'est toujours pas vraiment réglée aujourd'hui, était autrement plus relayée par les médias et importante pour les Argentins !

En bref, un excellent week-end, et il est probable que je retourne prochainement jouer au gaucho (à la gaucha ??) dans la région...