jeudi 30 avril 2009

San Pedro de Atacama

Il y eut un jour, il y eut une nuit dans le bus, et puis, miracle, nous voilà au Chili (vu les lourdes formalités à la frontière, on le saura !), sous un soleil de plomb.
San Pedro de Atacama : oasis au milieu d'un des déserts les plus célèbres du monde. Petites rues de terre, maisons en adobe, hamacs dans les courettes. Beaucoup de gens, de Chiliens en vacances, de Français en touristes, de gringos, beaucoup de boutiques, de restaurants, de bars vaguement branchés (et des prix bien plus conséquents que ceux dont nous avions l'habitude auparavant...).

La place centrale de San Pedro

Première journée tranquille : il s'agit d'abord de s'habituer à la chaleur étouffante. Nous sommes dans un désert, donc globalement, entre 13 et 17h, il ne faut pas espérer pouvoir bouger plus que le petit orteil. Ce qui nous convenait très bien,à Vico et à moi (même si dans un premier temps, nous avons eu quelques problèmes d'adaptation, comme cette marche d'une heure dans le désert, à 14h, pour aller trouver une piscine... fermée).

Le lendemain, fini de dormir : nous nous lançons dans une épique randonnée à cheval dans le désert... Un guide adepte de la théorie du complot international et ancienne rock-star, pas un coin d'ombre (nous avons déjeuné dans un espace très réduit légèrement abrité par une roche), une consommation d'eau de 4L dans la journée, un paysage absolument délirant (sommes nous sur la Lune ? sur Mars ? ailleurs ?), et de grands galops dans le désert : superbe expérience donc, même si, ne le cachons pas, nous étions bien contents de retourner à la civilisation, et nos chevaux aussi, tout assoiffés qu'ils étaient.

3ème jour et retrouvailles avec un Grégoire et une Constance fourbus mais heureux : ils nous ont manqué ! Nous décidons de louer des vélos (oui oui, dans le désert), et partons vers la Quebrada del Diablo (Canyon du Diable), dans lequel nous nous "perdons" plus ou moins (disons qu'on ne trouvait pas la sortie), mais de belles sensations de VTT dans le désert, et une fois de plus, les traditionnelles parties de cartes dans les lieux les plus insolites d'Amérique du Sud.


Un 4ème jour plus encadré : nous avions décidé de contrater quelques excursions organisées pour pouvoir découvrir les environs. Une excursion plutôt familiale à de belles lagunes de l'Altiplano (rappelons que comme d'habitude, San Pedro est à autour de 2500 m d'altitude.. le reste plus haut). Sur le chemin, passage au Salar d'Atacama. Bilan : Uyuni, c'était plus joli, m'enfin ne crachons pas dans la soupe, les flamants roses ont quand même la classe.
Au retour de notre excursion, une "surprise" nous attend : Yoan (autre très bon ami en échange au Chili, chez qui nous avions logé à Santiago) rejoint la fine équipe, et se réjouit d'apprendre que demain, c'est lever à 3h, parce qu'on va voir les geysers.


Lagune

Salar d'Atacama

Rafraîchissante oasis...

D'autres geysers donc, probablement plus impressionnant encore que ceux d'Uyuni (peut-être faut il aussi rappeler qu'Uyuni et San Pedro de Atacama sont en gros au même endroit, séparés par un volcan). Il fait incroyablement froid, mais le spectacle est superbe, et puis nous nous réchaufferons dans la piscine d'eau thermale, un peu trop longtemps au goût du groupe de Slovènes à cheval sur les horaires qui partageaient notre bus (bienvenue en Amérique Latine, il va falloir s'habituer !!). Sur le chemin du retour, une empanada au fromage de chèvre vient achever de nous réconforter...
Enfin, l'après-midi, une dernière excursion à la Laguna Ceja, lagune d'eau salée dans laquelle on peut se baigner. Très bizarre de flotter à ce point, nous en profitons pour prendre mille poses plus hilarantes les unes que les autres (selon nous), avant de nous faire rincer à l'eau douce par le guide... La douche sera tout de même nécessaire, tout ensalés que nous sommes.

Geysers du petit matin...



Yoan dans toute sa splendeur

Eaux thermales

Le village de l'empanada au chèvre

Le lendemain, le voyage s'achève. Mes petits amis m'accompagnent au bus qui m'emmène à Salta, l'occasion d'un trajet de 10h à couper le souffle tant le paysage est beau et changeant. Me revoilà en Argentine ; je rencontre quelques porteños dans mon auberge de jeunesse... contente de retrouver l'accent argentin ! Le 11 février, j'atterris à Buenos Aires, des souvenirs plein la tête. Il fait chaud, beau, un Argentin lourd me drague pendant que j'attends mes bagages, le chauffeur de taxi peste contre une rue qui a été coupée : bienvenue à la maison !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Yaaahhhooooo!!!! ;)
C'était un commentaire super constructif mais en mm tps n'ayant été qu'une seule (et merveilleuse) journée à tes côtés, je ne peux ajouter grand chose!! Si ce n'est que nous avons testé de superbes pizzas!! Ah oui, et que je n'aime pas l'Argentine parce que les chiens mordent! Mais que je vais quand même venir te voir dans 2 semaines!!! :D