lundi 18 mai 2009

Patagonie, vol 2 : l'Argentine

Après une petite semaine tranquille à Buenos Aires, il était temps de laisser derrière nous les températures de l'été austral (on était en février, après tout) ; c'est donc de bon matin, chargés de manteaux, écharpes et autres polaires, que nous embarquâmes pour El Calafate.
El Calafate, ou, plutôt, la ville du Perito Moreno, glacier superbe, immaculé, titanesque ; merveille de la nature et joyau de la Patagonie argentine. Sur la ville, donc, peu de choses à dire : principalement le lieu d'un étalage de boutiques à touristes, de restaurants hors de prix et de quelques attractions bidon. Mais, quant au glacier...
Imaginez un énorme bloc de glace (et encore - on ne voit pas tout) d'un blanc bleuté, posé en face de vous. Imaginez un iceberg colossal, je ne sais combientième merveille de la nature ; un cadre de plaines, d'arbres parfois décharnés, parfois superbes, et au milieu, un gros glaçon bleu. Promenez vous en bateau en face d'un des fronts du glacier, retenant votre respiration et à l'écoute des craquements pour savoir quand un des pans du glacier se détacherait ; les longues minutes d'observation depuis le mirador situé en face de l'autre front, jusqu'au boucan, aux craquèlements de la glace, aux cris de la foule (ai-je précisé que c'était un endroit touristique ?) ; entendez l'énorme "splash" qui accompagne la chute de l'iceberg dans l'eau. Peut-être alors aurez vous une idée d'une journée passée à observer le Perito Moreno (visite d'autant pus appréciable l'après-midi, quand, avec la chaleur, la glace commence à fondre).






La deuxième journée passée à El Calafate a été également magique, avec une expédition en bateau qui nous a amenés à la découverte des autres glaciers du parc, en passant au milieu d'icebergs plus bleus et plus imposants les uns que les autres. Paysage féérique d'eau et de glace : on en oublierait presque le froid pour rester sur le pont du bateau à contempler les alentours.






Retour à la terre : la Patagonie étant un peu plus que des glaciers, les deux jours suivants ont été consacrés à une expédition en voiture vers El Chaltén, lieu mythique de l'escalade. L'occasion de quelques belles promenades, à pied et à cheval, dans l'ombre du mont Fitz Roy... et de quelques heures de route sur la fameuse Ruta 40, la route qui traverse l'Argentine verticalement en longeant les Andes (j'avais déjà eu l'occasion de l'emprunter à Salta ou à Mendoza... peut-être, un jour, dans sa totalité ?).






C'est dans les airs que s'est poursuivie notre aventure, puisqu'il s'agissait désormais de partir au bout du monde : Ushuaia, fin del mundo, lieu de tous les rêves des explorateurs en herbe (une petite dédicace à Nicolas Hulot s'impose, tout de même). Les avis sur la ville sont en général partagés, certains estimant qu'elle exploite bien trop son statut de "ville la plus au sud du monde", et que somme toute, il n'y a pas grand chose à voir... mais en fait, même si Ushuaïa est une vraie ville (loin du sauvage petit port de pêche que l'on pourrait imaginer), la région ne manque tout de même pas de ressources. Bateau sur le Canal de Beagle au milieu des lions de mer, promenades dans le parc national ou excursion à l'estancia Harberton, une des premières estancias de Patagonie, où nous avons rendu visite à une colonie de pingouins : nos 3 jours ont tout de même été bien remplis !














Un bien beau périple en somme, qui concluait avec brio mon été sud-américain !

1 commentaire:

Raphaelle a dit…

Che es reeee lindooooooo!!! Me encanta tus fotos.
J'ai passée 3 mois en Argentine et j'ai pas beaucoup voyagée malheuresement!! J'etait dans la regon del Rio Negro mais j'ai vu des truc extra. Mon reve: Revenir et visiter l'argentine de long en large!!

C'est un pays extra et les gens sont tres acceuillant. J'ai adoré!